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ECRITS POUR LA FRATERNITE

DSCN1405Cette année, nous avons récompensé l’école publique Pablo Picasso de la Chapelle Caro en attribuant à la classe de CP le premier prix du concours « Ecrits pour la Fraternité ». La remise du prix a eu lieu hier pour la plus grande joie des enfants…et des enseignants. La presse était là pour rendre compte.

http://www.lesinfosdupaysgallo.com/2015/05/18/la-chapelle-caro-les-ecoliers-recompenses-par-la-ligue-des-droits-de-lhomme/

Si vous êtes enseignant – Ecole, collège, lycée ou IME – ou parent d’élève et que vous souhaitez participer à ce concours l’an prochain, vous pouvez me joindre par l’intermédiaire de ce site. Vous avez possibilité de participer au niveau local, mais si aussi de participer au concours national.

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COMMUNIQUE ELECTIONS DEPARTEMENTALES

GABARIT-LDH-SECTIONSLe 20 mars 2015,

Le 22 et 29 mars prochains auront lieu les élections départementales. La section ploërmelaise de la Ligue des Droits de l’Homme encourage vivement un déplacement massif aux urnes pour que les citoyens puissent élire leurs représentants aux conseils départementaux. 2015 étant déjà marqué par différents événements poussant chacun et chacune à la plus grande indignation, il en va de l’intérêt national de pouvoir à nouveau faire valoir les principes démocratiques. Si le droit de vote nous est accessible, c’est bien pour que notre voix pèse dans la représentation politique.

Il s’agit là d’un renouvellement entier des élus, exercer sa responsabilité civique est de mise. Même si les compétences exactes des conseils départementaux ne sont toujours pas connues – fait exceptionnel -, il est plus que jamais indispensable pour nous citoyens d’être acteurs du débat électoral, d’affirmer nos positions pour toujours plus de démocratie, et d’effectivité des droits.

Le risque d’abstention étant particulièrement élevé du fait de la frustration et le dégoût ambiants relatif au contexte actuel, il faut à tout prix se mobiliser pour ne pas laisser le champ ouvert à l’extrême-droite, qui ne pourrait que profiter d’un désintérêt de ces élections. Si la Ligue des Droits de l’Homme s’engage à contrer les politiques discriminatoires, elle s’engage également à poursuivre davantage son combat lors des périodes électorales, dans l’unique but de faire prendre conscience des enjeux sociaux des élections.

Une fois de plus, nous sommes tous concernés. Aller voter est une arme de poids en démocratie, et elle est à la portée de tous.

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CINE-DEBAT-TEMOIGNAGE Sur le chemin de l’école

logos ldh unicef

La Section Ploërmelaise de la Ligue des Droits de l’Homme et

l’Antenne de l’UNICEF

 vous proposent de participer à notre prochain  

 ciné-débat et témoignage

 Le jeudi 26 Mars 2015 à 20h Cinélac de Ploërmel  Prix des places 5

 

affiche sur le chemin ecoleCes enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies…
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école…
C’est sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…

Plus d’information sur le film à http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=210112.html

 

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CINE-DEBAT

GABARIT-LDH-SECTIONS

PETIT RAPPEL POUR JEUDI SOIR

La Section Ploërmelaise de la Ligue des Droits de l’Homme  vous propose de participer à notre prochain

ciné-débat

Le jeudi 26 Février 2015 à 20h – Prix des places 5 €

Cinélac de Ploërmel (Zone du Lac)

Caricaturistes, fantassins de la démocratie et débat avec NONO, dessinateur de presse

 caricaturistes-fantassins-de-la-democratie

12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisiens, russes, mexicains, américains, burkinabés, chinois, algériens, ivoiriens, vénézuéliens, israéliens et palestiniens.

 Plus d’info sur http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227825.html 

 

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CINE-DEBAT

GABARIT-LDH-SECTIONS

La Section Ploërmelaise de la Ligue des Droits de l’Homme  vous propose de participer à notre prochain

ciné-débat

Le jeudi 26 Février 2015 à 20h – Prix des places 5 €

Cinélac de Ploërmel (Zone du Lac)

Caricaturistes, fantassins de la démocratie et débat avec NONO, dessinateur de presse

 caricaturistes-fantassins-de-la-democratie

12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes qui défendent la démocratie en s’amusant, avec comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisiens, russes, mexicains, américains, burkinabés, chinois, algériens, ivoiriens, vénézuéliens, israéliens et palestiniens.

 Plus d’info sur http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227825.html 

 

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Tribune de Marianne du 23 Janvier 2015 par Daniel Keller

A un moment où la laïcité semble apparaître comme un ultime recours pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent rebâtir la République, l’avis émis par l’Observatoire de la laïcité le 14 janvier montre les écueils qu’il conviendra d’éviter si l’on ambitionne pour la République autre chose que sa transformation en une mosaïque pluriconfessionnelle. Il appartient à l’Etat de garantir à chaque religion le droit de pratiquer son culte en toute quiétude, tout comme l’enseignement de l’histoire doit permettre à tout élève de connaître l’histoire des religions. De même, il n’est pas contestable que la présence d’aumôniers musulmans dans les prisons puisse constituer un réel soutien pour les détenus qui ont embrassé cette religion. Mais ces mesures ne sauraient relever de la promotion de la laïcité, contrairement aux suggestions faites par l’observatoire. C’est même tout le contraire. La laïcité n’a pas pour vocation d’apporter une meilleure connaissance du fait religieux, que ce soit dans le cadre des « livrets de la laïcité », des programmes scolaires ou à travers la création d’établissements privés de théologie musulmane.

Le moment est venu de rappeler ce qu’est la laïcité, à savoir un principe d’organisation de la société fondé sur la séparation des églises et de l’Etat, de telle sorte que dans l’espace public les confessions restent silencieuses. S’il en est ainsi, ce n’est pas parce que la laïcité serait une antireligion, c’est simplement parce que l’espace public est le terrain à l’intérieur duquel les individus doivent faire l’expérience de leur qualité de citoyen. Et cet exercice exige que l’on se départe des assignations de toute nature qui pèsent sur nous.

La laïcité est donc avant tout le creuset de l’éducation à la citoyenneté. Elle est un contenant plus qu’un contenu et elle crée les conditions grâce auxquelles tout individu devrait être en mesure de participer à la communauté des citoyens qui incarne la République. Le vivre-ensemble ne repose ni sur une loi préalable ni sur l’imposition d’un dogme, il est le produit d’une invention collective parce que le vivre-ensemble républicain est toujours un vivre-ensemble en devenir.

L’ÉMANCIPATION QUE PROPOSE LA LAÏCITÉ NE SAURAIT ÊTRE UNE ÉMANCIPATION ABSTRAITE. C’est à l’école que doit s’opérer la construction première de la citoyenneté. Elle commence par l’apprentissage de la civilité sans laquelle il n’est que négation de l’autre. Civilité des enfants entre eux, civilité envers les adultes qui les encadrent. Cela se poursuit par le réapprentissage de la notion de respect. Le respect n’est pas soumission, il est une marque de reconnaissance envers celui qui est chargé de transmettre un savoir. L’école doit aussi permettre de mettre en pratique les notions de solidarité et d’entraide. Le but reste de favoriser une connaissance réciproque qui fasse reculer les facteurs d’incompréhension, d’éveiller le sens de l’empathie. Celle-ci est la première marche de la fraternité sur laquelle repose la République.

L’école est aussi le lieu où chacun doit accéder à la liberté, c’est-à-dire avant tout la liberté de l’esprit. Cela passe par un enseignement qui mette en perspective le chemin qu’ouvre l’exercice de la liberté de conscience : il doit favoriser l’éclosion de l’esprit critique, l’aptitude à mettre à distance ses propres opinions et préjugés. Mais l’enseignement doit aussi favoriser une réflexion sur toutes les entraves et inégalités qui fragilisent le pacte citoyen, à savoir les discriminations, les inégalités entre les hommes et les femmes.

Réaliser une telle ambition repose sur quelques prérequis nécessaires : la maîtrise du langage et de l’écriture chez l’élève demeure le fondement indispensable à l’exercice d’une raison éclairée. Expression du caractère libérateur du savoir, cette maîtrise est nécessaire à toute construction d’une sociabilité fondée sur le dialogue. Elle trouvera des prolongements dans la suite du parcours scolaire, dans le cadre de la compréhension de ce qu’est la démocratie, de ce que sont les grandes lois qui en constituent les piliers, de l’engagement de celles et ceux qui se sont battus pour la République et, de ce point de vue, l’entrée au Panthéon de Jean Zay, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz offre une opportunité, sans parler de la mise en place d’un service civique pour tous, destiné à mettre la jeunesse en situation de responsabilité.

Cette politique ne produira d’effet que si la formation des enseignants sensibilise ces derniers aux enjeux de la laïcité. Il est également indispensable que les politiques urbaines, sociales et économiques nécessaires à la reconquête des territoires perdus de la République soient mises en œuvre. Car l’émancipation que propose la laïcité ne saurait être une émancipation abstraite.

En conclusion, la laïcité, c’est avant tout la volonté de faire triompher l’esprit républicain.

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Pour une laïcité effective

 

LOGO-LDH entete courrier

Communiqué LDH

 

Le président de la République appelle à une mobilisation pour la laïcité. La LDH s’associe à cet appel mais la laïcité, qui est une des valeurs fondatrices de la République, ne répondra à ses objectifs que si nous la mettons à l’œuvre en pleine conscience des changements que connaît le monde.

Avec la loi de 1905, la République assure la liberté de conscience, et donc la possibilité d’exprimer toutes les convictions, religieuses ou non, y compris l’athéisme, en privé ou en public, la seule réserve étant qu’elles ne mettent pas en cause l’ordre public et n’incitent pas au mépris ou à la haine. La loi garantit également le libre exercice des cultes en privé et en public. Ainsi, « La séparation des Eglises et de l’Etat », selon l’intitulé de la loi, est assurée ; « l’Eglise chez elle » hors de l’Etat, mais entièrement libre, comme les autres acteurs et avec les mêmes contraintes au sein de la société civile.

L’assimilation de la pratique de l’islam à ce qu’il est convenu d’appeler « l’islamisme politique » laisse croire à un lien indissoluble entre la religion musulmane et une norme politique qui nierait la séparation entre les Eglises et l’Etat.

Dans notre société, les individus refusent d’être seulement reconnus comme des citoyens assignés à résidence communautaire ou religieuse. Leurs identités multiples les relient à différentes communautés. Cette réalité du pluralisme culturel et religieux n’est en rien incompatible avec la laïcité ; celle-ci est même ce qui rend possible le pluralisme de valeurs, puisque la laïcité crée les conditions de la neutralité de l’Etat, sans pour autant neutraliser la société.

Nous défendons le pluralisme convictionnel de la démocratie républicaine, à égalité et sans discrimination, la libre expression et le débat comme seuls modes de fonctionnement démocratique acceptables.

La laïcité était centrale dans les rassemblements multiples du 11 janvier, où s’exprimait une aspiration à la liberté et à la fraternité. Dans un tel contexte de pluralisme culturel, mais aussi de tensions multiples, nous avons besoin de plus que d’un rappel de la laïcité comme valeur. Jaurès disait que « la République, c’est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir part à la souveraineté ». La laïcité doit être autre chose qu’un mot, elle doit être effective. Pour cela il faut que la République tienne ses promesses de liberté de conscience, d’égalité de droits, de fraternité universelle et de lutte contre toutes les discriminations.

 

Paris, le 27 janvier 2015

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Pour lutter contre le fanatisme, la laïcité plus que jamais nécessaire

Article de Henri Pena-Ruiz dans le monde du 14 janvier 2015

Paris, Place de la République, le 11 janvier 2015

Par Henri Peña-Ruiz, philosophe et spécialiste de la laïcité. Dernier ouvrage paru : «Dictionnaire amoureux de la laïcité » (Éditions Plon)

Paris, Place de la République, nuit du 7 janvier 2015. Des dizaines de bougies vacillent au pied de Marianne. La République est en deuil. Qui pourra dire l’accablement, cette tristesse dans tous les yeux, cette impossibilité de former des paroles qui ne paraissent pas dérisoires ? On prend soudain la mesure du crime. Les fanatiques ont voulu tuer le courage, l’humour critique, l’insolence salutaire, ces audaces de l’art et de la satire qui parlaient vrai et clair.

Et ce alors que la complaisance électoraliste inventait le politiquement correct pour travestir la trahison en réalisme, en expressions confuses, en formules ambiguës. Car enfin confondre l’esprit critique avec la stigmatisation, la culture avec le culte, la fermeté du droit avec la violence arbitraire, c’est brouiller le sens des principes et encourager leurs adversaires. De même réduire la laïcité à l’égalité des religions et non de toutes les convictions, c’est discriminer l’humanisme athée ou agnostique.

 Paradoxe. C’est l’humour impertinent qui a tenu lieu de clarté politique, quand trop de responsables se sont livrés à l’incantation de principes qu’ils n’osaient plus défendre concrètement. Chez Cabu, chez Charb, chez Honoré, chez Tignous, chez Wolinsky, héros ordinaires de la clarté comme du courage, la liberté ne s’encombrait pas d’opportunismes ou de silences partisans. Elle jaillissait avec la fraîcheur du regard sans concession, la force d’un absolu dit hâtivement « irresponsable », mais assumé comme tel à rebours des lâchetés intéressées. Oui les dessinateurs de Charlie étaient les « instituteurs du peuple » chers à Victor Hugo. Leurs caricatures géniales surgissaient de la conscience spontanée qui pointe l’inqualifiable et le donne à voir sans autre violence que celle du fanatisme dénoncé. On riait devant le dessin et sa légende, car il visait juste en passant à la limite, mais selon un clin d’œil complice qui n’avait rien de cette violence pointée du doigt.

Ces hommes de culture ne voulaient nullement faire la leçon. Ils incarnaient la liberté vive de l’être humain, cette sorte de langage sans façon qui convoque la pensée dans le sourire provoqué, et produit la conscience émancipée. Ces artistes modestes et tendres n’étaient jamais méchants, mais toujours féroces avec l’inhumanité qu’ils dessinaient sans complexe ni fausse pudeur. Ils dénonçaient l’intolérance et le racisme, la xénophobie et la bêtise meurtrière. Ils s’inscrivent désormais dans la « tradition des opprimés » chère à Walter Benjamin. Ils côtoient Jean Calas et le Chevalier de Labarre, Giordano Bruno et Michel Servet, suppliciés au nom de la religion. Ils sont les héritiers de Voltaire, qui « écrasait l’infâme » dans l’humour du  Dictionnaire philosophique, de Diderot qui dénonçait le fanatisme dans La Religieuse, d’Averroès qui invitait à lire le Coran avec distance dans le Discours décisif.

Cabu,  Charb, Honoré, Tignous et Wolinsky n’ont jamais confondu le respect de la liberté de croire, conquis par l’émancipation laïque, et le respect des croyances elles-mêmes.  Ils ont su qu’on peut critiquer voire tourner en dérision une religion, quelle qu’elle soit, et que ce geste n’a rien à voir avec la stigmatisation d’une personne en raison de sa religion. Ils ont pratiqué la laïcité par la liberté de leur art, sans l’affubler d’adjectifs qui attestent une réticence hypocrite. Ni ouverte ni fermée, leur laïcité avait l’évidence nette de leurs dessins créateurs. Car ils savaient que l’indépendance des lois communes à l’égard de toute religion est la condition des libertés comme de l’égalité, mais aussi celle d’un cadre commun à tous, capable d’unir sans soumettre. Ils savaient, comme le rappelle Bayle, qu’il n’existe de blasphème que pour ceux qui vénèrent la réalité dite blasphémée. Dans un état de droit laïque nul délit de blasphème n’est légitime.

Ils savaient aussi, et montraient clairement, que les fidèles des religions ne peuvent être confondus avec leurs délinquants. Ni le christianisme avec Torquemada qui envoya au bûcher tant d’« hérétiques » ou avec les poseurs de bombe qui le 23 octobre 1988 firent 14 blessés graves en incendiant le cinéma Saint-Michel qui projetait La dernière tentation du Christ. Ni le judaïsme avec Baruch Goldstein qui le 25 février 1994 abattit à Hébron 29 Palestiniens ou avec Yigal  Amir qui assassina Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 après avoir vu dans  un verset de la Bible une incitation au meurtre. Ni l’Islam avec les fous de  Dieu qui le 11 septembre 2001 précipitèrent des avions contre les Twin Towers de New York, causant la mort de plus de 3 000 personnes, ou avec les tortionnaires de l’Etat Islamique qui violent les femmes et décapitent des journalistes.

Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinsky nous manquent déjà, d’une absence cruelle qui nous fait mesurer ce qu’ils apportaient à l’humanité rieuse et pensante, à la lucidité  collective, à la conscience libre. Et avec eux nous manquent toutes les personnes qui ont subi cette mort aveugle. Si nous voulons être Charlie, vraiment, nous devons bannir toute tentation de transiger sous quelque prétexte que ce soit avec les principes de notre République. Des principes conquis dans le sang et les larmes, à rebours de traditions rétrogrades qui n’épargnèrent aucune culture, aucune région du monde. Liberté, égalité, fraternité. Et laïcité, plus que jamais.

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“Mes chers élèves…”, par Fanny Capel, professeur de lettres

 

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Prendre son temps, observer, comparer, lire, apprendre, critiquer, s’exprimer… une enseignante du XXIe siècle invoque les Lumières pour aider ses élèves à ne pas céder à l’obscurantisme.

http://www.telerama.fr/idees/mes-chers-eleves-par-fanny-capel-professeur-de-lettres,121684.php

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